Épisode #143
Un épisode qui va secouer les plateformes !
Vous vous rappelez, les JO ? Et cette cérémonie d’ouverture folle, sous une pluie battante avec des êtres au genre incertain qui dansaient autour de Philippe Katherine en schtroumpf ? Il y en avait plusieurs que j’avais reconnu dans la troupe parce qu’il se trouve que je fais partie des + de 500 000 télespectateurices de « Drag race France« . Vous savez, cette émission de France télévision qui est un peu le « top chef » des drag queens. Entre ça et les spectacle de drags dans les cabarets parisiens qui se donnent à guichet fermé, il faut reconnaître que le drag est clairement tendance. Mais avec mon regard « thune », je me suis forcément demandé : d’où sortent ces talents et ces tenues et ces perruques et cet art du make up qui nous séduisent et nous amusent ? Et combien ça coûte en faux-cils et en faux seins ?
Grâce à @minima_geste , la plus parisienne des drags toulousaines, je vous propose d’aller regarder dans le décolleté de ces créatures nocturnes, là ou elles rangent leur portefeuille bien sûr. Mais ne vous attendez pas à un entretien gentillet entre métier passion et clubbing, Ah non, contre toute attente, le drag nous fait basculer dans un monde ultra libéral, très compétitif, où seules les meilleures business girls gagnent. Et à notre époque où le CDI bat de l’aile, où le monde professionnel nous incite de moins en moins à faire carrière dans une boîte, et de plus en plus à être notre propre patron, ou micro-patron, et aussi peut-être notre propre marque, et notre propre attachée de presse, et notre propre comptable.. eh bien le parcours de Minima Gesté résonne comme une trajectoire finalement beaucoup plus classique qu’on ne l’attendait.
A la fin de cet entretien, vous réaliserez qu’on est très nombreu.ses.x en réalité, chacun dans nos domaines, à nous battre pour survivre économiquement comme autant de petites drags sans perruques et sans make up.
La masterclass de la win à paillettes, c’est tout de suite, bonne écoute !